m a n d a r i n e

m . a . n . d a . r . i . n . e
Aka guillaume, 16 ans ; première L (bientôt.)
J’aime l’esthétique d’un girlfriend experience , le desespoir d’un j’ai toujours rêvé d’être un gangster et l’amour d’un leonera.
Les célébrités, c’est pas mon truc. Les acteurs, ça l’est tout de suite plus.
La complète de bryan fuller chéri, Damages pour Glenn et Rose, 30 rock et Samantha who? Parce-que je ne fais pas toujours dans le mélodrame sanglant, mais true blood quand même parce-que parfois je rechute. Et six feet unders aussi, mais ça c’est la base de tout édifice.
Across the universe (mais tuez-moi cet horrible into the wild.)


Puisque présentation il faut, alors presentation il y aura ;

Je m’appelle guillaume, et au mépris de cet horrible nom dont je suis l’hôte, j’ai des yeux d’un bleu-vert rare et superbe. Ils ne sont pas aussi beaux que de vrais yeux bleus dans les règles de l’art, mais tellement moins répandus qu’ils attirent leur regard avec bien plus de certitude. Il va sans dire que je suis brun, et ne regrette pas mes gènes. Je me suis vu affublé d’une taille qui s’est amincie avec le temps, de manière assez excessive je dois dire. Peu m’importe, cela sied à mes traits durs, fins et froids. Pourtant, on me dit souvent que j’ai l’air d’un enfant. Je ne passe pas ma vie devant mon miroir, alors je ne peux pas le contredire.
Je fais partie de ces gens qui écoutent du northern state sans culpabilité, parce qu’ils savent que tôt ou tard, il se retrouveront à arpenter soho NYC avec un slim léopard fluo, peu importe la couleur, tirés de toute part par les bras de junkies influençables. Je fais aussi parti de ces gens qui ne souhaitent pas sortir de leur crise d’adolescence, pour la bonne et simple raison qu’elle est prétexte à se prôner nihiliste. Juste pour avoir l’air intelligent, bien sûr. Initiative foncièrement prudente, vous en conviendrez, car au fond nous sommes très intelligents. Le tout, c’est que ça saute aux yeux. Je fais aussi partie des gens qui aiment le cinéma d’auteur coréen, mais qui adulent Jackie Chan, et se projettent des nuits durant dans les monts enneigés d’un Himalaya infesté de hordes impies, auxquels ont inculquerait deux trois valeurs bouddhistes à coup de nunchaku et autres armes typiquement asiatiques.
Je fais aussi partie des gens qui aiment lindsay lohan, parce-qu'elle est une actrice de génie, une nouvelle référence de la mode, un symbole d'élégance despotique, et une icône du malheur pailleté. Le truc, c'est qu'elle choisit très mal ses films : mais comment lui en vouloir ? la drogue, l'alcool, le tabac, ça chamboule bien des esprits. Et au passage, Rpattz n'a l'air que d'un pauvre CLODO indigne de son succès, contrairement à Kstew qui avait un bon bout de chemin derrière elle, parce-qu'elle est pleine de talent, ELLE.
Je fais encore partie des gens qui, froids et cyniques de l’extérieur, s’avèrent extrêmement sympathiques dès qu’on leur adresse la parole, pour se révéler chiants et possessifs une fois que l’on a fait plus ample connaissance. Je suis passionné, et ai déjà l’impression d’avoir vécu toute une vie. Tant et si bien que je ne vis plus dans l’avenir, et ai donc décidé de m’attacher excessivement à toute personne intéressante qui croisera ma route.
J’aime l’alcool, et en ai fait une passion. J’aime tous les alcools et surtout la vodka, car ça se mélange avec pas mal de trucs. Je ne me drogue pas, mais tire sur un joint quand l’occasion m’est présentée. Je ne fume pas non plus, mais sait fumer, puisque lorsque l’envie m’en prend, j’en taxe une et me la grille, histoire d’avoir l’air élégant. Vous l’aurez compris, je ne suis pas stupide au point de me dire « trash ». Je prends les addictions comme elles sont : tentantes, superficielles et vides.
Toujours, je fais partie de ces gens qui ne sont NI capitalistes, NI communistes. Là où toute une génération de new-hippies idéalistes s’engagent dans le NPA, j’avoue aimer l’argent, et manquer de scrupules. Je suis élégant, vraiment, mais surtout pas téméraire. La dignité, c’est encombrant. Ce qui ne m’empêche pas pour autant d’être prude. Pour en revenir à nos moutons, je ne suis donc pas carriériste, et j’aime les Roads Movies oniriques. Oniriques, mais pas trop. Car oui, je fais encore et toujours partie de ces gens qui huent Into the wild, loin d’être dupes quant à la prétention vide de l’œuvre, trop idéaliste et débordante d’une niaiserie étourdissante. Mais je ne peux pas nier qu’Emile est super sexy avec de la barbe.

Mais plus important, je fais partie de cette grande masse de gens qui, pleins de grandes phrases pompeuses et de défauts, se contentent d’aimer le cinéma comme il vient : instinctif et inspirant.